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Un peu d'histoire

La ville d'Hénin-Beaumont est née le 1 janvier 1971, après la fusion de Hénin-Liétard et de Beaumont en Artois.
Cette ville « nouvelle » s'étend sur 2 074 HA (Hénin 1 350 HA et Beaumont 724 HA) et compte 27 000 habitants.

Historiquement, la ville d'Hénin-Liétard possède un riche passé.
Son origine celtique a été démontrée par la découverte de vases, poteries et monnaies d'époque.
L'origine du nom est toutefois assez obscure. Il est probable que le nom vient de l'étymologie de « Hainin » belge et de la province du Hainaut.
Hénin viendrait donc de Haininghem, ce qui signifierait « terre appartenant à Monsieur Haino ».
Cette étymologie n'est pas reconnue par tous les historiens qui cherchent encore la « véritable » origine.
Quant au nom Liétard, il a été ajouté en souvenir de son seigneur.

Hénin-Liétard a connu de nombreuses guerres dans son passé.
 Elle a subit les invasions dont en 1053, celle du peuple germain.
 Puis elle a été brûlée à deux reprises en 1297 et 1302.
 A partir du XVIIème, elle est épargnée de tous les fléaux et entreprend une période de prospérité.
 A la fin du XVIIIème, c'est une ère de reconstruction, la mairie est reconstruite ainsi que le coeur de l'église romane et développe également son potentiel industriel à partir du XIXème siècle.
 Après un siècle de prospérité, la ville subit comme beaucoup d'autres villes la Première Guerre Mondiale.
Outre la mobilisation des hommes et des biens, elle connaît l'occupation allemande pendant trois années ainsi que les bombardements.
Face au danger, la population est évacuée les 26 et 27 avril 1917.
Au lendemain de la guerre, le constat est déplorable.
 On estime la ville détruite à 90%.
Une période de reconstruction prend place.
La mairie et l'église sont reconstruites ainsi que de nombreuses maisons.
Malheureusement, les héninois n'auront pas la chance de profiter de cette période de paix que la Deuxième Guerre Mondiale éclate.
 Certes le bilan matériel est moins lourd, mais les héninois doivent faire face de nouveau à l'occupation allemande, au rationnement et aux bombardements. Cette phase passée, Hénin-Liétard développe son économie grâce aux mines.
 Pendant près d'une moitié de siècle, la mine est le principal employeur des héninois. Puis dans les années 1980, les fermetures des puits de mines se succèdent.
On entre dans une période de reconversion.
Cette période a certes commencé avec la fusion de Hénin et de Beaumont en 1971, mais elle se poursuit encore aujourd'hui avec sa zone industrielle du Pommier et le Bords des eaux.....



08/07/2011
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